Aujourd'hui, nous reprenons la route vers le parc national de Sehlabathebe (prononcer séchlabatébé). 100 kilomètres de route toute neuve, presque jusqu'à Quacha's Nek à la frontière (essence) et encore une centaine de kilomètres de piste roulante jusqu'à l'entrée du parc. Le trajet nous prendra quand même 8 heures, en comptant les très nombreux arrêts photo.
La première partie du trajet se fait sur une route récente, vraisemblablement construite par les Chinois, comme la plupart des routes du Lesotho. Nous traversons de nombreux villages et voyons toujours autant de petits écoliers au bord de la route. Il faut dire que les écoles sont innombrables et souvent isolées dans la campagne.
Sur la piste
Un peu avant Quacha's Nek, nous quittons la route goudronnée pour prendre une piste qui nous mènera, le long de la frontière Sud-Africaine, jusqu'à Sehlabathebe.
Le Lesotho est un pays d'élevage. Au long de la route, nous apercevons de nombreux troupeaux de vache, de chèvres, de moutons. On y voit aussi des ânes et, bien sûr des chevaux.
Nous ne croiserons pratiquement pas de véhicules, seulement des cavaliers et des piétons. Quant aux villages, ils se limitent souvent à quelques bâtiments au bord de la piste. Dans cette région proche de la frontière sud, les rondavels laissent la place à de petites maisons plus classiques.
Arrivés à Sethlabathebe en fin d'après-midi , nous prenons nos entrées et permis de camper au bureau du parc, pénétrons dans les lieux et découvrons que nous avons un parc national pour nous tous seuls !! Dans le parc, non loin de l'entrée, un nouveau lodge a été construit mais, nous ne savons pas pourquoi, il n'a jamais ouvert. Peut-être l'est-il aujourd'hui ? En tous cas, c'est là que nous installons notre premier bivouac car nous pourrons ainsi utiliser les sanitaires (qui sont ouverts). Elliah, jeune garde de sécurité, nous aide à allumer le feu et reste finalement dîner avec nous. Ah, j'oubliais, le parc est à plus de 2000 mètres d'altitude. La nuit sera fraîche...